Clap vingtième pour le Christmas Basket

Vendredi soir, le dôme de Charleroi a accueilli les stagiaires qui ont participé à la vingtième édition du Christmas Basket.

● Frédéric DE LAMINNE

Une fois installés dans les belles installations du Dôme, les quelques centaines de stagiaires et leurs parents ont pu assister à des démonstrations de basket acrobatique. Au programme : les « Barjots Dunkers », un groupe de basketteurs français qui fait partie de la soirée finale depuis quelques années.

La soirée s’est poursuivie par un match de D1 messieurs, entre les Spirous et Mons Hainaut. Mais le moment qui restera probablement ancré dans la mémoire de la jeune Fiona d’Éghezée, c’est quand on lui a annoncé qu’elle a remporté le tirage au sort pour le séjour à Madrid, pour assister à un match d’Euroligue.

Cette vingtième édition a rencontré un franc succès, avec plus de 650 stagiaires inscrits, venant d’un des vingt centres de formations de Wallonie. Une soirée réussie, pour le plus grand bonheur de Gérard Legrand, l’un des initiateurs de ces stages.

« Depuis l’an 2000, c’est un long parcours et à l’époque, on n’avait pas imaginé que cela allait prendre autant d’ampleur, explique l’organisateur. Cette longévité est probablement un signe que la formation est de qualité et que le stage plaît aux jeunes. L’idée originale était de regrouper les forces vives en rapport avec la formation de jeunes. Au lieu de faire chacun des choses dans notre coin, on a décidé, avec des gens comme Bernard Dubois, Bernard Tirtiaux, qu’on allait lancer un projet commun pour regrouper nos forces et on a mis ça sur pied. »

70 coaches principaux

Si, à sa création, le Christmas a commencé avec cinq centres de formation en région namuroise (plus Libramont), c’est aujourd’hui vingt clubs, dans les cinq provinces wallonnes, qui ont organisé ce stage.

Une multiplication des centres de formation qui va de pair avec un encadrement à la hauteur. Cette année, les entraînements du stage ont été assurés par 70 « head coaches », aidés de 130 entraîneurs locaux.

Le côté festif

En plus des coachs renommés, le succès du Christmas provient aussi de son côté festif, à l’image de cette soirée de clôture. Si l’organisation de la soirée finale au Dôme date d’il y a quatre ans, c’est la première fois que la soirée se termine par un match de basket du top.

« On est très content du déroulement de la soirée, avec un match des Spirous pour la clôturer. Le calendrier nous a gâtés, puisqu’il s’agit d’un match entre les deux meilleures équipes wallonnes du championnat », déclare Gérard Legrand.

Une chose est sûre : les jeunes rencontrés ont apprécié le stage et certains pensent déjà à la prochaine édition. Tout comme les organisateurs.